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Pourquoi ?

Le but de l’ostéopathie étant de redonner une liberté de mouvement à chaque articulation, qu’elle soit structurelle, viscérale, fasciale, crânienne, circulatoire, neurologique ou autre, je considère l’ostéopathie comme la première porte qui ouvre au développement personnel et permet à l’homme, après avoir commencé à exister, à être enfin lui-même et trouver la place qui lui convient, pour qu’il réalise ce qu’ A.T. Still appelait sa prophétie.

L’ostéopathe a déjà développé, grâce à ces techniques, l’écoute, son sens du ressenti et libéré ce qu’il ressent comme bloqué.
Je propose, en travaillant comme le faisaient Sutherland, Becker, Duval et Upeldger, qu’il développe davantage sa tranquilité intérieure et son immobilité, pas seulement une immobilité physique, mais de l'immobilité  reliée à l'état d'être spirituel, et ce quelque soit la méthode ou la technique utilisée.

Ainsi, l’ostéopathe pourra communiquer intérieurement, directement avec le corps du patient et comprendre ainsi ce qui gêne le mouvement (problèmes circulatoires, LCR, MRP, mouvement des énergies, perturbation de l’information hormonale…). Toute gêne au mouvement ou à la transmission de l'information ralentissant la communication et la transmission du message d’une partie du corps à une autre, favorise une perturbation de la structure créant une tension. En libérant cette tension au niveau cellulaire, il redonne un mouvement inter-cellulaire, donc des tissus et du corps dans sa globalité.

Comme le disait Sutherland, l’ostéopathe « doit avoir des doigts capables de ressentir, de voir et de penser… le doigt sensible, le doigt pensant, le doigt voyant sont le moyen de lire le message diagnostique. La technique ostéopathique est dirigée par et à travers l’application intelligente du sens clairvoyant du toucher ». Becker continuait et disait « le praticien doit aussi ressentir l’énergie en présence dans chacun des systèmes ».

Nous irons encore plus loin en étant capable, comme le fait l’haptonomie, de pénétrer à l’intérieur d’une structure,  et grâce au développement de notre position intérieure, corriger des structures qui sont trop profondes ou trop fines pour être atteintes par des techniques ostéopathiques classiques, structurelles, viscérales, fasciales ou crâniennes.

Ainsi, l’ostéopathe pourra utiliser son microscope ou son appareil radiologique mental, comme le préconisait A.T. Still, et ainsi aborder l’ostéopathie comme la science « of the mind, the body and the spirit ».

Ces formations ont également pour but de faire connaître ou redécouvrir la technique des Centres-Réflexes de Frank Chapman, ou Centres-Réflexes neuro-lymphatiques afin de l'intégrer totalement dans le traitement de médecine ostéopathique.