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Les Centres-Reflexes de Chapman (Centres-Réflexes Neuro-Lymphatique)

Ils firent une étude détaillée des troubles ressentis par les patients pour chaque point recensé. Ils établirent, en conséquence une cartographie précise de tous ces points.
 Cartographie encore utilisée à l’heure actuelle par de nombreux praticiens. Selon Chapman et son équipe ces petites formations conjonctives possédaient un intérêt diagnostique important : la présence d’une induration signifiait toujours la même dysfonction, et après un traitement de 15 à 20 secondes, par frictions circulaires, le soulagement était constant.

Frank D. Chapman, DO, et sa femme, Ada Hinckley Chapman, DO – tous deux diplômés de ASO – ont apporté une importante contribution à la recherche sur les vaisseaux lymphatiques au cours des années 1930. En 1937, « An Endocrine Interpretation of Chapman’s Reflex », établit une cartographie des points principaux et décrit ces points réflexes comme un tissu aponévrotique dont des anomalies reflètent des dysfonctionnements viscéraux ou pathologiques. 

Dans l’introduction du livre, le Dr Frank Chapman explique: « Il me semble que le système lymphatique a une influence beaucoup plus profonde sur les fonctions corporelles que ce qu’on lui accorde ». Il ajoute : » Je considère les aspects lymphatiques de la maladie comme ayant une importance primordiale, qu’elles proviennent de lésions osseuses, d’infections, de toxines, ou de toute autre cause. »

Les points réflexes sont cliniquement utiles de trois façons importantes : (1) pour le diagnostic, (2) pour agir sur le mouvement des fluides, principalement lymphatique; et (3) pour influer la fonction viscérale.

Etude clinique :

Dans le poumon supérieur, les centres-réflexes de Chapman sont situés bilatéralement dans la partie antérieure du troisième espace intercostal, à côté du sternum. Pour la partie inférieure du poumon, , ils sont situés dans le quatrième espace intercostal, bilatéralement et adjacente au sternum. Les points postérieurs correspondant sont situés entre les troisièmes et quatrièmes apophyses transverses pour la partie supérieure du poumon et entre la quatrième et cinquième pour la partie inférieure du poumon, à mi-chemin entre la pointe de l’apophyse transverse et l’apophyse épineuse bilatéralement.

Toute maladie pulmonaire (pneumonie, par exemple, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, l’asthme) est susceptible de rendre les centres-réflexes de Chapman palpables. Chapman estime que, comme ces réflexes sont prévisibles, ils pourraient être utilisés comme aide au diagnostic et comme modalité de traitement manipulatoire.

Les auteurs ont entrepris une étude de cas pour déterminer si les patients hospitalisés atteints de pneumonie montraient une modification des centres-réflexes de la paroi thoracique antérieure comme le décrit Frank Chapman, DO. Soixante-neuf patients hospitalisés ont été inclus dans l’étude. Des patients diagnostiqués avec une Pneumonie ont été comparés avec des patients ne montrant aucuns signes de pneumonie dans leur diagnostic d’admission. Tous les patients ont été examinés pour déterminer si centres-réflexes de Chapman pour les poumons étaient présents.

L’étude a surveillé le risque de confusion potentielle des diagnostics, en excluant les patients présentant une pathologie pulmonaire, autre que la pneumonie. Les résultats ont montré une relation statistique significative entre la présence des centres-réflexes de Chapman et la pneumonie chez les patients hospitalisés.

L’étude a tenu compte du risque de confusion potentielle de diagnostics, en excluant les patients présentant une pathologie pulmonaire autre que la pneumonie. Les résultats ont montré une relation statistique significative entre la présence des points réflexes de Chapman et la pneumonie chez les patients hospitalisés.

Etude produite par JAOA. –

(http://www.purtherapies.be/media/documents/479.pdf)